Sarah Moderator
Nombre de messages : 407 Humeur : Sensible Date d'inscription : 07/12/2007
| Sujet: Ces hommes..ces imparfaits.. Mer 16 Avr - 15:52 | |
| Ne meritent pas ce statut ils sont abuseurs, insulteurs, faibles, fragiles les nerfs a fleurs de peau, colereux laches ils trouvent, inventent toujours des EXCUSES A LEUR ABUS C'EST ELLE DISENT ILS LA PROVOCATRICE CE N'EST PAS NOUS NOUS NE FAISONS QUE REAGIR et pourtant.... ces hommes peuvent etre nos pere, nos frere, nos maris, nos fils ils sont une partie de nous meme nous les aimons, cherissons, parfois meme plus qu'il n'en faut nous leur offrons "le droit" de mepriser la gente feminine de l'humilier de l'insulter, de la battre, nous croyons que notre education est sur le droit chemin jusqu'au jour ou cet "homme ingrat, lache" crache sur le visage de sa mere, sa femme, sa soeur, sa fille en ce jour seulement nous nous rendons compte que nos mains, notre amour etaient nos plus grands ennemis et que ces laches n'en sont que le produit de nos reves, fantasmes nous pleurons - Citation :
- Femmes battues, ou dirais-je femmes abattues
Par Marie Christine, jeudi 22 novembre 2007
Bonsoir mes chers amis,
Le 25 novembre sera une journée dédiée aux « femmes battues », ou dirais-je femmes abattues ?
Non, je ne vais pas vous donner des chiffres (car vous pouvez les trouver en parcourant le Web.) Si vous le faites, vous allez tout comme moi « rester sur le carreau ». Depuis plusieurs jours, je planche sur le sujet et cela m'a fait froid dans le dos.
Imaginez, certaines femmes préfèrent partir pour le long voyage car elles ne voient aucune portes de sortie. C’est terrible, c’est inadmissible. Nous ne devons plus longtemps fermer les yeux sur cette réalité !
Alors que faire ? En fait je ne sais pas ! Ces actions sont souvent très anciennes et selon sa culture, sa religion elles entrent malheureusement dans un cadre « de normalité ».
Pourtant, je pense que la femme doit se libérer de ses chaines et dire STOP !
Facile à dire, pas facile à faire, j’en ai conscience. Regardez Adam et Eve et vous aurez compris ! Oui la femme, elle est bête, stupide, sans cervelle et ne sais que recevoir la semence de l’homme pour la reproduction et son plaisir BIEN SUR !
Alors ce soir, je sors mon cheval blanc, ma tenue de chevalier et je pars en croisade et je dis STOP.
Je dis : Messieurs, vous qui êtes placés en haut de la pyramide de la hiérarchie de la planète (oui car très peu de femmes ont ce privilège), réagissez ! Vous en avez la possibilité. Par votre pouvoir et votre force, laissez les femmes prendre les postes qu’elles méritent dans la politique. Je suis certaine que cela permettrait un équilibre et qu’un regard nouveau pourrait provoquer l’action d’exploser les chaînes de la stupidité et de l’ignorance qui règne sur notre monde. Nous avons notre place dans la société tout comme vous et sans être SOUMISE à vos états d’esprits.
Je dois dire que je vais repartir dans un passé figé car rien ne le change et mettre à l’honneur une femme qui pour moi avait une force incroyable et que l’on devrait honorer à sa juste valeur ce jour.
Elle a su se battre dans un monde d’hommes à son époque vers 1791 et par sa déclaration "des droits de la femme et de la citoyenne" a bien sur a été sali. Pourquoi ? Car elle dérangeait !
Alors je ne me gène pas ce jour et je vous invite à lire sa déclaration :
Les mères, les filles, les surs, représentantes de la nation, demandent d'être constituées en Assemblée nationale. Considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de la femme, sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d'exposer dans une déclaration solennelle, les droits naturels inaliénables et sacrés de la femme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs, afin que les actes du pouvoir des femmes, et ceux du pouvoir des hommes, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés, afin que les réclamations des citoyennes, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, des bonnes murs, et au bonheur de tous. En conséquence, le sexe supérieur, en beauté comme en courage, dans les souffrances maternelles, reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Etre suprême,
les Droits suivants de la Femme et de la Citoyenne.
Article premier.
La Femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.
Article 2
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de la Femme et de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et surtout la résistance à l'oppression.
Article 3
Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation, qui n'est que la réunion de la Femme et de l'Homme: nul corps, nul individu, ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
Article 4
La liberté et la justice consistent à rendre tout ce qui appartient à autrui; ainsi l'exercice des droits naturels de la femme n'a de bornes que la tyrannie perpétuelle que l'homme lui oppose; ces bornes doivent être réformées par les lois de la nature et de la raison.
Article 5
Les lois de la nature et de la raison défendent toutes actions nuisibles à la société; tout ce qui n'est pas défendu pas ces lois, sages et divines, ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elles n'ordonnent pas.
Article 6
La loi doit être l'expression de la volonté générale; toutes les Citoyennes et Citoyens doivent concourir personnellement ou par leurs représentants, à sa formation; elle doit être la même pour tous : toutes les Citoyennes et tous les Citoyens, étant égaux à ses yeux, doivent être également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leurs capacités, et sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents.
Article 7
Nulle femme n'est exceptée; elle est accusée, arrêtée, et détenue dans les cas déterminés par la loi: les femmes obéissent comme les hommes à cette loi rigoureuse.
Article 8
La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit et légalement appliquée aux femmes.
Article 9
Toute femme étant déclarée coupable; toute rigueur est exercée par la Loi.
Article 10
Nul ne doit être inquiété pour ses opinions mêmes fondamentales, la femme a le droit de monter sur l'échafaud; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune; pourvu que ses manifestations ne troublent pas l'ordre public établi par la loi.
Article 11
La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de la femme, puisque cette liberté assure la légitimité des pères envers les enfants. Toute Citoyenne peut donc dire librement, je suis mère d'un enfant qui vous appartient, sans qu'un préjugé barbare la force à dissimuler la vérité ; sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.
Article 12
La garantie des droits de la femme et de la Citoyenne nécessite une utilité majeure; cette garantie doit être instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de celles à qui elle est confiée.
Article 13
Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, les contributions de la femme et de l'homme sont égales ; elle a part à toutes les corvées, à toutes les tâches pénibles; elle doit donc avoir de même part à la distribution des places, des emplois, des charges, des dignités et de l'industrie.
Article 14
Les Citoyennes et Citoyens ont le droit de constater par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique. Les Citoyennes ne peuvent y adhérer que par l'admission d'un partage égal, non seulement dans la fortune, mais encore dans l'administration publique, et de déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée de l'impôt.
Article 15
La masse des femmes, coalisée pour la contribution à celle des hommes, a le droit de demander compte, à tout agent public, de son administration.
Article 16
Toute société, dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de constitution; la constitution est nulle, si la majorité des individus qui composent la Nation, n'a pas coopéré à sa rédaction.
Article 17
Les propriétés sont à tous les sexes réunis ou séparés: elles ont pour chacun un droit lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.
Voilà mes chers amis, méditons sur ces écrits et ensemble, essayons tout doucement de bousculer nos regards et nos actions pour que les femmes, ce jour et demain ne soient PLUS BATTUES.
J’appelle toutes les femmes qui ont un poste dans un gouvernement afin d’ouvrir un grand chantier sur le sujet. Vous en avez la possibilité alors ne vous en privez pas et je suis solidaire de celles qui actuellement risque leur vie pour la liberté.
Je compte sur vous toutes.
Bien à vous, Marie Christine
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starfish952002
Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 02/03/2008
| Sujet: Re: Ces hommes..ces imparfaits.. Jeu 17 Avr - 1:25 | |
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